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LES CHANGEMENTS DU 1ER AVRIL 2025

Publié le 22/04/2025
Trêve de poisson d'avril, le secteur immobilier connaît bien de vraies nouveautés à compter du 1er de ce mois. Plus ou moins drôles, ils peuvent changer la donne pour les porteurs de projets.

Des nouveautés qui peuvent bousculer les projets immobiliers… Si certaines annonces comme la possible hausse des frais de notaire laissent un goût amer, d'autres comme l'extension du Prêt à Taux Zéro (PTZ) viennent alléger le parcours des futurs accédants. À l'heure où le printemps fait éclore de nouvelles règles, faisons le point sur les mesures qui entrent en vigueur depuis ce 1er avril 2025 et qui impactent directement le budget logement.

Le prêt à taux zéro s'étend aux zones rurales

Bonne nouvelle pour les candidats à l'accession à la propriété : le PTZ (prêt à taux zéro) 2025 s'ouvre désormais à tous les logements neufs, qu'ils soient situés en ville ou à la campagne. Exit la restriction aux zones tendues : les territoires dits "détendus" peuvent aussi en bénéficier, sous conditions de ressources.
Ce prêt sans intérêt peut financer jusqu'à 50 % du coût total de l'opération, qu'il s'agisse d'un appartement ou d'une maison neuve.
L'objectif ? Favoriser la construction sur l'ensemble du territoire et relancer l'accession, même là où la demande s'avère moins forte.
Le logement ancien reste éligible au PTZ, à condition de réaliser des travaux représentant au moins 25 % du montant total. La performance énergétique du bien reste un critère décisif pour l'octroi.

Frais de notaire et possible hausse des DMTO…

Derrière ce terme générique se cachent surtout les droits de mutation à titre onéreux (DMTO). Depuis le 1er avril 2025, les départements peuvent augmenter ces droits de 0,5 point. Ils représentent environ 5 % du prix d'une acquisition dans l'ancien.
Plusieurs collectivités ont déjà décidé de cette hausse…
Bonne nouvelle cependant : les primo-accédants ne sont pas concernés par cette revalorisation des frais de notaire.

Chèques énergie et certificats d'économies d'énergie revalorisés

Pour accompagner la transition énergétique, les certificats d'économies d'énergie (CEE) voient leurs forfaits revalorisés. Dans le secteur résidentiel, qui représente environ 62 % du volume total des CEE, cette revalorisation concerne notamment les installations collectives telles que les pompes à chaleur air/eau ou eau/eau destinées à la production d'eau chaude sanitaire. ?
Le montant des primes CEE dépend de plusieurs facteurs, notamment le type de travaux réalisés, la localisation du logement, la surface concernée et les performances des équipements installés. À titre indicatif, la valeur moyenne du MWh cumac (unité de mesure des CEE) était de 8,11 euros en janvier 2025.
Par exemple, pour l'installation d'une pompe à chaleur collective de type air/eau ou eau/eau pour l'eau chaude sanitaire, le nombre de MWh cumac attribués et, par conséquent, le montant de la prime, seront calculés en fonction des économies d'énergie estimées sur la durée de vie de l'équipement. Il est donc essentiel de se rapprocher d'un professionnel certifié pour obtenir une estimation précise des aides disponibles en fonction de votre projet spécifique.

Nouvelle hausse du prix du gaz

Depuis le 1er avril, les tarifs de référence du gaz connaissent une nouvelle fois en hausse. Même si les prix ne sont plus réglementés, le tarif repère fixé par la Commission de régulation de l'énergie (CRE) sert de boussole pour les consommateurs.
À titre d'exemple :

  • Pour un usage cuisson (750 kWh/an), la facture passe de 227 € en mars à 229 € en avril.
  • Pour un usage chauffage (17 000 kWh/an), elle grimpe de 2 342 € à 2 388 €.
De nombreuses offres plus avantageuses existent sur le marché, mais attention aux conditions contractuelles : certaines remises ne s'appliquent qu'à partir de la 13e mensualité, sous condition de rester fidèle au fournisseur.

 

Fin de la trêve hivernale terminée

Depuis le 31 mars, la trêve hivernale a pris fin. Les procédures d'expulsion, ainsi que les coupures de gaz et d'électricité, peuvent reprendre.
Selon la Chambre nationale des commissaires de justice, 24 000 procès-verbaux d'expulsion ont été délivrés en 2024, soit une hausse de 87 % en un an.
Une tendance inquiétante qui souligne la précarité persistante dans le logement…

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